mardi 10 novembre 2009

Premiére Partie

La sémiologie de l’espace mouride est un thème qui peut faire l’objet de plusieurs années de recherches pluridisciplinaires en raison du caractère exceptionnel de la ville de Touba et de son fondateur.
En effet, parmi les serviteurs de Dieu, certains ont Son Agrément, et son si proches de Lui qu’ils n’agissent que sous Son Ordre.
Lors de la création de Touba, le Cheikh avait déjà atteint le degré mystique suprême : Il lui était désormais interdit de réfléchir et d’agir selon sa propre volonté, tous ses actes lui était dictés par Dieu d’où la création de Touba et de Darou Salam.
-------------------------------TOUBA ET DAROU SALAM--------------------------
Dans le Coran :
« Ceux qui sont fidèles et qui se comporte d’une manière intègre, prospérité à eux (touba lahoum), et l’excellence d’un lieu de retour ! XIII, 29
On retrouve le mot « touba » dans un hadith du prophète Muhammad (SAWS), rapporté par Abu Saïd al Khudri et recensé par Ibn Hanbal ibn Musnad. Dans ce Hadith un homme dit au prophète (SAWS) : O Envoyé d’Allah ! Prospérité (touba) à celui qui t’a vu et qui t’a été fidèle ! » L’Envoyé de Dieu lui répondit : Prospérité (touba) à celui qui m’a vu et qui m’a été fidèle, mais prospérité (touba) et encore prospérité (touba) à celui qui m’a été fidèle sans m’avoir vu ! » Alors l’homme lui demanda « qu’est ce que ‘TOUBA’ ? » Le prophète (SAWS) répondit : « Touba est un arbre dans le jardin paradisiaque. Le laps de temps nécessaire pour le franchir est de cent ans et à l’orifice de ses fruits apparaissent les vêtements des habitants du jardin.
Dans la littérature occidentale :
Même la littérature occidentale fait référence à l’arbre Touba à travers ces vers de Victor Hugo :
Oui le fruit de Tuba, de cet arbre si grand
Qu’un cheval au galop met en courant
Cent ans à sortir de son ombre.
(Les orientales : l’Enfant, v. 28-30)

La valeur numérique de Touba est égale à « 28 ». Ce nombre correspond au nombre total de l’alphabet arabe, au nombre de jour du mois lunaire ou encore au nombre de mots formant l’intégralité de la Fatiha.
Dans cette optique, le symbolisme mouride repose essentiellement sur le parallélisme entre le Prophète Muhammad (SAWS) et son humble serviteur Cheikh Ahmadou Bamba (RA), ce qui nous donne le schéma suivant :


Médine (la ville du prophéte) Touba la ville de son serviteur
Medine et la Mecque à l’Est Touba et Darou Salam à l’Ouest
Les deux Orients (dans le Coran) Les deux occidents (dans le Coran)
Le Sceau de la prophétie à l’Est Le sceau de la sainteté à L’Ouest
A suivre…
Prochainement l’architecture de la ville de Touba et la grande Mosquée comme symboles du divin
(Source TOUBA signes et symboles par Cheikh Abdoulaye Dieye (RA))

lundi 9 novembre 2009

Lui c’est Cheikh Ahmadou Bamba Mbacke C’est le serviteur du Prophète Mohammed et le fondateur du mouridisme

Lui c’est Serigne Abdoul Ahad Mbacke un fils de Cheikh Ahmadou Mbacke

Lui c’est Cheikh Abdoul Khadre Mbacke un fils de Cheikh Ahmadou Mbacke. Il dirigeait les prières de la mosquée de Touba.

Sa c’est la plus grande mosquée de l’Afrique.

Elle s’appelle la grande mosquée de Touba c’est cette mosquée que Cheikh Abdoul Khadre dirigeait.

Lui c’est Serigne Saliou Mbacke le fils a Serigne Touba. On le surnomme Borome Jamono.

Lui c’est Serigne Moukhtala Mbacke un petit frere Serigne Touba.

Lui c’est Cheikh Anta Mbacke le petit frère aSerigne Touba.

Lui c’est Serigne Modou Moustapha Mbacke

Lui c’est un grand taliber de Cheikh Ahmadou Mbacke. Et il s’appelle Mame Cheikh Ibrahima Fall.

Lui c’est Serigne Modou Lamine Bara Mbacke le Khalife actuel des mourides.

Lui c’est Serigne Fallou Mbacke un fils a Serigne touba Mbacke.

Les Bayes fall

Bismillahi Rahmani Rahimi

Assalam Maleikoum wa Rahmatou Lahi

Dieuredieuf Serigne Touba, Diarlawlak Mame Cheikh Ibrahima Fall

Barké Borom Ndigeul Fall


"TOUBA NDIGEUL FALL"


"le Bayefallisme".

Le Fondateur du Bayefallisme fut Mame Cheikh Ibrahima Fall qui a été le plus grand et le plus fidéle disciple de Cheikh Ahmadou Bamba "Khadimou Rassoul".

Le Bayefallisme repose sur 4 grands piliers:

"la Dévotion a son Cheikh, la Foi, le Travail et la Discipline".


Ce sont ses 4 principes essentiel de la Philosophie Bayefall que chaque disciple doit respecté et appliqué.

Jespére que ce modeste travail nous aidera a connaitre qui sont les vrais Bayefall et surtout a encore progressé sur la Connaissance de notre Religion et notre Philosophie.

Puisse Dieu nous présevé sur la Voie Droite et renforcer notre Foi et notre dévotion, et surtout qu'il nous permette de suivre encore longtemps nos Guides sur le chemin tracer par Mame Cheikh Ibra Fall:

la Voie d'accés a Dieu par la Dévotion et le Travail

si vous voulez me contacter c’est cheikhbayefalldk@hotmail.fr

voila je vous ai raconter a peux l’histoire de Cheikh AhmadouBamba Mbacke

Salamaleykoum.

L’islam

"Achadou An Lahila Ha Ilalah wa Achadou An Mouhamadou Rassouloulahi"
"il n'y a de Dieu que Dieu et le Prophéte Mouhamet est son Envoyé"


C'est la confirmation de notre foi au Dieu Unique et notre allégance au Prophéte Mouhamed (Paix et Salut sur lui).

L'Islam, révélation divine est une religion de vérité spirituelle, de lumière intérieure, d'amour, de fraternité humaine, ouverte à toutes les races et à tous les peuples sans aucune distinction, aux hommes et aux femmes de toutes les pays, quelque soit le niveau de leur savoir et l'importance de leur fortune.

Il implique la foi en un Dieu unique et absolu, et en la mission de Son envoyé, Mouhamet (Paix et Salut sur lui) qu'Il a choisi pour la diffusion de son message (le Coran).

Ce message universel et permanent de tolérance, de fraternité, de charité, de paix, d'amour de Dieu sous la forme la plus pure, exige de l'homme sa soumission inconditionnelle à Dieu et son abandon total à Sa volonté.

Tel est d'ailleurs le sens du mot Islam.

l'Islam

Allah signifie Dieu.

Leçon de Theologie par Serigne Touba : Leas Anges.

"L’Ange, dans sa véritable définition, est un être créé à partir de la Lumière de Celui Qui a pourvu toute créature
Mais nul ne connaît leur nombre, Si ce n’est notre SEIGNEUR Qui les a créés
Ce sont des espèces de nature subtile, émanant de l’esprit (donc invisibles); ne délaisse pas ma versification!
Ils ont les vertus prodigieuses de se métamorphoser selon leur gré et de se transmuer
On ne les caractérise ni de sexe mâle, ni de sexe femelle, ni par le manger, ni par le boire, auprès de celui qui a fait des investigations
En vérité, ils sont des adorateurs dont chacun est honorable et ils ne transgressent jamais ce que DIEU leur a prescrit
Leur nourriture est la Mention du NOM de DIEU, leur breuvage est Sa Glorification à tout instant, sans équivoque
Il y’a lieu également de faire la distinction dans la foi professée en eux, comme cela vient d’être mentionné
Quant à ceux d’entre eux que l’on doit obligatoirement distinguer, ils sont au nombre de dix, ô mon ami!
GABRIEL, MICHEL, ISRÂFIL, MALICK, RIDWÂN, cAZRÂ’ÎL,
Avec eux RAQÎB, CATÎD MUNKAR, NAKÎR, chacun d’eux est obéissant
Gabriel est l’intermédiaire de la Révélation Divine à transmettre, et au même titre, Michel (Mîkâ’îl) s’occupe des pluies
Le Souffle de la Trompette revient à ‘Isrâfil et la Préhension des âmes à CIzra’îl
Puis Raqîb (l’observateur) et CAtîd (le prédisposé) sont les scribes qui enregistrent les comptes des œuvres de chaque individu
Munkar et Nakîr sont chargés de l’Interrogatoire de la totalité des morts, révère DIEU!
Parmi eux, Ridiwân est le Concierge du Paradis et Malick est le Gardien de l’Enfer
Il est aussi obligatoire de croire aux autres Anges en dehors de ceux-ci, mais en les généralisant sans entrer dans le détail
Il y’a parmi eux ceux qui Sont chargés de porter le Trône de DIEU et d’autres qui s’occupent de la gestation
Il y’en a parmi eux dont le rôle est d’être au service des créatures, comme les pourvoir en richesse et en nourriture
Il y’en a parmi eux qui sont chargés d’effacer les afflictions en dehors de la mort, à ceux qui en sont accablés
Professe la nécessité de leur impeccabilité, révère-les et magnifie-les, tu obtiendras la joie!
Quant aux Porteurs du Trône, leur nombre est la valeur numérique de la lettre "Hâ" (soi t huit); que la violence t’épargne
Il sont: ’Dadwayâ’îlu, Dadfayâ’îlu, Çaffayâ’îlu, cAtmayâ’îlu
Kamkayâ’îlu, Samkayâ’îlu, Sasmayâ’îlu et Zanjayâ’îlu"
Quiconque mémorise leurs noms, jamais il ne mourra sans voir sa demeure au milieu du Paradis
Ils sont les plus illustres et les plus nobles des Anges, tous les autres tendent à s’approcher (de DIEU) par leur grâce
Puis, c’est les Anges dits Kérubin (kurûbîyyûn) qui sont les seigneurs de tous les autres, point ils ne penchent vers un autre que le NOVATEUR (DIEU)
Quant à ceux qui sont dans les sphères célestes transcendantes, ils sont d’aspects différents, sois réfléchi!
La forme des anges qui sont dans le ciel au-dessus du monde est celle du bœuf ; éloigne-toi de l’égarement!
Puis les Anges qui sont au-dessus d’eux sont comme des orfraies, ceux qui viennent après, comme des vautours, sans controverse
Puis les Anges qui sont au-dessus de ces derniers sont comme des chevaux et après eux, il y’a des Anges qui sont à l’image Houris, ô toi l’ami
Ensuite, les Anges de la sixième sphère céleste sont créés à l’image des fils d’ADAM, selon l’avis du consensus
Enfin, au-dessus de la septième sphère céleste - ô mon frère! - se trouvent des voiles qui abritent de nombreux Anges très distingués
Ils ne se connaissent pas les uns les autres, à cause de leur nombre impressionnant, attache-toi à l’essentiel!
Ils glorifient le BEAU, selon des langues différentes qui sont comme le tonnerre, selon l’avis des dignes de confiance
Certains d’entre eux sont dits "les Relais Vaillants" (MuCaqqjbât), qui répandent la Bénédiction du SEIGNEUR DES MONDES
Il y’a parmi eux un Ange du nom de Hârût, selon ce qui est authentique, de même que Mârût
Puisse DIEU nous favoriser de la Bonne Guidée par leur rang et d’une meilleure fin, dans le présent et dans le futur
Par la Grâce du Plus Louangé (Ahmad), notre Célèbre Intercesseur, sur lui la Paix et le Salut du DETENTEUR DES BIENFAITS
Sur sa famille et sur ses compagnons qui possèdent des dons et sur quiconque suit leurs traces parmi les créatures "
Source: "Mawahibou Khoudoss",Khadim Rassoul.

Information

Marche a paris des Mourides avec Serigne Mame More Mbacke.Serigne Mame More Mbacke c’est un petit fils a Serigne Touba et c’est aussi le fils de Serigne Moukhtala Mbacke.

Lui c’est Serigne Modou Kara Mbacke.

Lui c’est Serigne Modou Moustapha Mbacke un fils a Serigne Touba. C’est le premier Khalife.

Touba France Aulnay :

La communauté mouride de France a célébré le Magal dans la ferveur la plus totale. Fait inédit cette année, la presse française s’est largement fait écho d’une manifestation religieuse qui prend de plus en plus d’ampleur dans l’Hexagone.

Paris. Le collectif des Mourides de France n’a pas dérogé à la règle, en organisant en grande pompe, les festivités du Magal dans la capitale française. A Aulnay sous bois, 11 place Mercure, dans la partie nord de la région parisienne, trône majestueusement Keur Serigne Touba. Le site abrite une grande bâtisse de couleur ocre, créée et inaugurée par Serigne Mourtala Mbacké en 1996.

Depuis, la communauté mouride de France y a installé ses quartiers. Ce mardi jour du Grand Magal, l’endroit dénommé Touba France Aulnay n’a pas désempli. Dès les premières heures de la matinée, les Khassaïdes ont commencé à fuser. Une équipe de TF1 (chaîne de télévision privée française) est trouvée sur les lieux. Renseignements pris, l’équipe dirigée par le journaliste Tristan Waleckx, est venue s’imprégner davantage des réalités d’une communauté dotée d’une immense richesse et d’un sens de l’organisation hors du commun. « Ces Sénégalais ont quitté leur pays mais ils sont restés fidèles à leur culture et sont très fiers de la transmettre », ajoute le confrère de TF1 ému par l’accueil royal qui lui a été réservé. « Ici, c’est la maison de l’Islam », poursuit pour sa part Insa Fall, secrétaire général du collectif des Mourides de France. Au-delà de la récitation du Saint Coran, le site fait office de Daara pour les enfants des émigrés mais aussi de centre culturel pour toute la communauté musulmane d’origine africaine basée en France.

Cette année, la célébration du Magal s’est déroulée sous le signe du recueillement avec le décès au Sénégal d’Ibra Ndiaye, chef du parc automobile à l’ambassade du Sénégal en France, un illustre membre de la communauté, connu ici pour sa piété et son attachement viscéral aux idéaux de Khadimou Rassoul. Keur Serigne Touba de Paris a fait des émules en France et dans d’autres pays d’Europe avec l’installation d’autres maisons de l’Islam du même genre à Rouen, Marseille, Lyon, Caen, Madrid ou Brescia.

Le Dahira des femmes dirigé par Sokhna Fatou Thiam, a mis les petits plats dans les grands en servant des mets appétissants aux Talibés. Le crépuscule tombe sur la capitale française et l’Imam Mboussobé Bousso peut diriger la prière. Toutes affaires cessantes, les fidèles forment les rangs pour sacrifier au rituel religieux conformément aux recommandations du Tout Puissant.



Album photos

Site de khassaides

Si vous voulez ecoutez des KhassÏdes contacter les sites suivants www.majalis.org et www.khassida.com www.toubamouride.com www.toubamouridisme.com

www.touba28.org

Au Nom d'Allah, le Clément, le Miséricordieux

Jamais dans l'Histoire, un penseur n'a laissé à la postérité, une bibliographie aussi diversifée que celle produite par Cheikh Ahmadou Bamba. En effet, conscient qu' il fallait donner aux générations à venir les moyens de se détacher d'un environnement de plus en plus alliénant, Cheikh Ahmadou Bamba, mû par l'unique dessein de servir l'Islam, a produit un ensemble d'ouvrages couvrant de très nombreux domaines du savoir.

Cheikh Ahamdou Bambaaura investi, dans son oeuvre littéraire, des domaines aussi variés que:
- la "Tawhid" (Théologie musulmane ou Foi dans l'Unicité de Dieu),
- le "Fikh" (Droit),
- le "Tasawwuf" (Soufisme ou Perfectionnement spirituel),
- la Bonne Education,
- l'Hagiographie,
- la Grammaire (arabe)
- et tant d'autres axes du savoir.

La bibliographie du Cheikh Ahamadou Bamba peut aussi être classée en deux tranches: les ouvrages de la période qui précède la naissance de la Mouridiyya (en 1301après l'Hégire [1301.h], soit 1882 dans le calendrier grégorien) et ceux écrits au-delà de cette date charnière.

La première tranche va du magistral "Massaalik-ul-Jinaan" (Les Itinéraires du Paradis) [traitant du Soufisme] à ceux écrits peu avant la disparition de son père en 1301.h.

La seconde partie va de cette période à son rappel à Allah en 1927. A partir de l'année 1313.h (1895 grégorien) (début de la mission de combat contre l'infidélité), le Cheikh produira un nombre inestimable:
- de panégyriques (louanges) envers l'Elu,
- d'écrits d'action de grâce envers
Allah et Son Prophète,
- d'écrits de Sagesse,
- d'écrits d'Hagiographie,
- d'écrits d'Oraisons Initiatiques, Incantatoires et Mystiques.

Cheikh Ahmadou Bamba avait un souci particulier à l'égard de l'éducation des jeunes, car selon lui "instruire les vieux, c'est écrire à la surface de l'eau, instruire les jeunes, c'est graver sur pierre". Dans une oeuvre comme "Tazawwudu-ç-çighâr" (Viatique des Adolescents) Cheikh Ahmadou Bamba indique à cette frange sensible de la société islamique, exposé à toutes les déviations, la voie à emprunter pour la félicité.

La carrure intellectuelle de Cheikh Ahmadou Bamba lui avait permis, dans le cadre de l'enseignement qu'il assurait auprès de son père jusqu'en 1301 après l'Hégire [1301.h], de constater qu'une bonne partie des livres de l'époque, traitant des Sciences Religieuses et Instrumentales, était inaccesible au commun des mortels, parce que trop volumineux pour être facilement assimilabes, ou trop anciens et rares.

En pédagogue, le Cheikh entreprit de réécrire, commenter et versifier ces traités, les rendant plus aisés à mémoriser.

C'est ainsi qu'il composa :

  • le "Jawharu-n-nafis" (le Joyau Précieux) qui est une versification du traité de Jurisprudence de AL AKHDARI,
  • le "Mawâhibul Quddûs" (Les Dons du TRES-SAINT) qui est une reprise versifiée de l'ouvrage de Théologie de l'Imâm AS-SANUSI intitulé "Ummul Barâhin" (la source des preuves),
    le "Jadhabatu-ç-çighâr" (l'Attirance des Adolescents) qui est un ouvrage traitant particulièrement des articles de la foi,
  • le "Mulayyinu-ç-çudûr" (l'Adoucissement des coeurs) qui reprend en versification le "Bidâyal Hidâya" (le Commencement de la Bonne Direction) de l'Imâm AL GHAZALI;
    le Cheikh reprendra par la suite ce poême sous le titre de "Munawwiru-ç-çudûr" (l'Illumination des Cœurs). C'est un ouvrage qui traite du Perfectionnement spirituel.

Dans le domaine des Panégyriques, le Cheikh témoigna son amour ardent pour le Prophète Mouhammad (PSL) en lui dédiant une multitude d'odes dont:

qui demeurent des références mondiales.

Cheikh Ahmadou Bamba est aussi l'auteur de nombreux écrits qui témoignent des dons et faveurs innombrables dont Allah l'a entouré (dernière partie de sa bibliographie), notamment "Ayaasamina lahu", "Matlabul Fawzayni", "Aaxiru Zaman".

Des ouvrages tels "Jaawartu" (Le Voisinage) et "Xaatimatu Munadjati" (Mes Derniers Ecrits) constituent les meilleures références de la dimension exceptionnelle et le niveau d'ascension de Cheikh Ahmadou Bamba vers l'Eternel.

Aujourd'hui, nul ne peut se prévaloir d'une connaissance totale de la bibliographie de Cheikh Ahmadou Bamba, même si la Bibliothèque Cheikh El Khadim de Touba, construite par Cheikh Abdoul Ahad MBacké (Ibn Cheikh Ahmadou Bamba) en 1977, se veut le dépôt de la plupart de ses écrits.

Photos de la marche de Serigne Mame Mord a paris

Le Cheikh >> Le Cheikh et Sa Vie

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CHAPITRE PREMIER : LA VIE DU CHEIKH DEPUIS SA NAISSANCE JUSQU'A LA MORT DE SON PERE (1853 – 1883)

En ce qui concerne sa date de naissance, l’on dit qu’il naquit en 1270 ou en 1272 de l’Hégire (1851 ou 1853) à Mbacké-Baol dans la maison de son père située près de l’actuelle route de Dakar. A ce propos, l’érudit Al-Haji Hamid fils d’Outhman du Fouta, dit : « Le Serviteur naquit en l’an 1270 H. D’un père observant la loi de l’Elu. Il retourna à son Seigneur dans la nuit du Mercredi 20 Muharram de l’an 1346 H âgé de 74 ans Que Dieu réalise nos souhaits et nous réserve le meilleur sort ».

Le Cheikh >> Le Cheikh et Sa Vie

CHAPITRE SECOND : LES ACTIVITES D’AHMADOU BAMBA APRES LA MORT DE SON PERE

Durant la vie de son père, Ahmadou Bamba ne prenait aucune décision sans consulter. Bien plus, il lui obéissait inconditionnellement. Après sa mort, il continua l’enseignement un peu plus d’un an. Pendant ce temps, ses disciples ne s’intéressaient qu’à la science comme il ne s’occupait que de leur instruction.

CHAPITRE TROISIEME : LE DEPART D’AHMADOU BAMBA POUR LE DJOLOF

A propos de ce déplacement, Cheikh Mbacké Bousso m’a informé que, Quand le nombre des habitants de Touba s’accrut considérablement à la suite du mariage d’une grande partie des disciples et de l’immigration de nombreuses familles villageoises à Touba, les hommes qu’Ahmadou Bamba avait choisi pour les éduquer spirituellement se confondirent avec les autres éléments, d’où la perturbation du système qu’il avait établi et pour la réalisation duquel il avait séparé ceux parmi ses adhérents qui voulaient apprendre le Coran et les sciences religieuses de ceux qui s’intéressaient plutôt au travail. Le mélange de ces deux groupes lui fut certes inacceptable.

Pour ce qui est d’Ahmadou Bamba, quant il reçut l’ordre de son Seigneur et de son patron (PSL), il fit ses adieux à ce dernier qui établit autour de lui un « mur de sûreté » le protégeant de tout mal comme il l’a dit et écrit » : « L’élu (que Dieu le salue ainsi que les siens et ses partisans) « A établi autour de moi une barrière m’évitant tout mal « Et m’a dit : « marche et ne craint pas la tromperie ».